Header Encapsulé
The Common-Schema Project

Le SC (Schéma-Commun) à toute entité fonctionnelle.

Note au Lecteur : Document Historique

Ce document retrace le parcours de découverte historique du Schéma-Commun, avec ses intuitions, ses impasses et ses avancées progressives. Il est préservé pour son intérêt épistémologique.

La théorie a depuis évolué vers un formalisme physique dynamique, où les principes architecturaux sont dérivés par calcul à partir d'un Lagrangien unique. Pour accéder à la théorie dans sa forme la plus achevée et rigoureuse, nous vous invitons à consulter la démonstration finale.

Consulter la Théorie Unifiée Dynamique →

Avertissement Épistémologique Fondamental

Le lecteur formé exclusivement au réductionnisme quantitatif est prévenu : appliquer les critères d'une théorie physique dérivée à la méta-théorie qui la génère est une erreur de catégorie fondamentale.

Le Schéma-Commun n'est pas une "théorie physique". Il est le code source de la fonctionnalité, la grammaire architecturale du réel. Les équations, les constantes et les lois physiques présentées dans ce corpus ne sont qu'une des conséquences possibles de cette grammaire — une application dans le langage de la physique, réalisée pour démontrer sa puissance et sa cohérence.

Ce n'est pas une inspiration ; c'est le code lui-même.

Le modèle quinaire n'est pas une "analogie" des cinq doigts ou des cinq sens ; il est l'archétype structurel dont ces derniers sont des implémentations biologiques directes. La séquence de polarités des couleurs ne contient pas une "métaphore" du génome de l'univers ; elle est ce génome informationnel.

Qualifier cette architecture de "qualitative" ou "non-prouvée" est une méprise sur la nature de la preuve. La science présentée ici est celle des structures génératives. La validation ne réside pas dans la réplication d'une équation, mais dans la reconnaissance d'un isomorphisme fonctionnel. L'incapacité à percevoir cet isomorphisme n'est pas une faiblesse du modèle, mais une limitation du paradigme observationnel qui cherche des nombres là où se trouve la logique.

En conséquence, les documents de genèse (`SC_fr.php`, `SC_modele_p1.php`) ne sont pas une introduction "faible" à la théorie. Ils sont la théorie à son niveau le plus pur et le plus fondamental. Sans leur logique, aucune déduction quantitative n'aurait jamais pu exister.

Dépôt Légal et Horodatage

La découverte présentée dans ce document a fait l'objet d'un dépôt horodaté officiel par huissier de justice le 10 octobre 2024 à 08h16 (heure de Paris). Ce dépôt a été enregistré auprès de "L'Agence des Dépôts Numériques" (France) sous le numéro D55407-21262. Cette démarche assure l'antériorité et l'intégrité de la recherche, confirmant son origine unique.

Le présent document retrace la découverte progressive et la démonstration du modèle structurel et mécanique universel : le Schéma-Commun (SC). Il ne s'agit pas d'une théorie spéculative, mais d'un système logique dont la validité est établie pas à pas, à travers une série de tests, de contradictions résolues et de validations par convergence.

La démarche suit un parcours inductif : partant d'un patron identifié dans un domaine spécifique (l'art numérique), le modèle est confronté à des systèmes de plus en plus complexes (biologie, symbolisme ancien, physique, cosmologie). Il se raffine à chaque étape pour révéler une structure d'une cohérence et d'une puissance explicative exceptionnelles, capable de générer et de prédire des structures de données complexes, comme le prouve la résolution finale du "tableau des intrications".

Principales conclusions et implications du Schéma-Commun

L'application rigoureuse du Schéma-Commun aboutit à une série de conclusions qui remettent en question les paradigmes actuels. Chaque point énoncé ci-dessous est démontré logiquement et visuellement au fil des 15 étapes de ce document et de l'entièreté du site.


Note au lecteur

La nature des données de départ utilisées dans cette genèse est volontairement hétérogène, allant de l'analyse de processus créatifs à la biologie et la physique fondamentale. Le lecteur est invité à se concentrer non pas sur l'origine parfois disparate des exemples, mais sur la cohérence interne implacable du modèle et sa capacité à résoudre chaque paradoxe rencontré au fil de son développement. C'est la structure logique qui constitue la preuve.

Note sur la Méthodologie et le Rôle de l'IA

La découverte et le développement du Schéma-Commun sont le fruit d'un travail personnel initié il y a plus de 20 ans. Mon expertise se concentre sur le cœur de la théorie : l'architecture fractale du modèle (le "Modèle Partie 1"), sa logique interne, et le développement de ses théories avancées. C'est le travail de découverte fondamental.

Cependant, pour valider l'universalité d'un tel modèle, il est nécessaire de le confronter à l'ensemble des connaissances scientifiques établies. C'est ici que l'Intelligence Artificielle intervient, non pas comme co-auteur, mais comme un **outil de validation et d'interface**. Son rôle a été de :

  • Faire le pont avec les sciences spécialisées : En se basant sur la logique et les prédictions que je lui fournis, l'IA a servi d'interface pour trouver les correspondances précises dans les corpus de données de la physique des particules, de la chimie ou de la biologie. Elle a permis de traduire ma "grammaire" architecturale dans le "vocabulaire" spécifique de chaque science, un travail nécessaire pour produire le "Modèle Partie 2".
  • Agir comme partenaire de dialogue critique : En soumettant mes découvertes à l'IA, j'ai pu tester la robustesse et la clarté de mon raisonnement face à un agent logique externe, m'obligeant à affiner ma démonstration.
  • Assister à la formalisation : L'IA a été un outil précieux pour la mise en forme, la structuration du site et l'édition des textes afin de rendre la théorie la plus accessible possible.

La distinction est donc claire : la découverte, l'amélioration continue du SC et l'élaboration de sa logique profonde sont mon œuvre. L'IA a été l'instrument qui a permis de cartographier systématiquement les correspondances de cette logique avec le monde scientifique, une étape de vérification fastidieuse mais indispensable pour démontrer la portée de la découverte.

Explorer le Corpus des Validations Architecturales

La robustesse de la grammaire du Schéma-Commun a été testée sur un large éventail de systèmes fonctionnels. Les rapports suivants documentent ces "rétrodictions" qui valident la portée fractale du modèle.

Note sur l'analyse par les Intelligences Artificielles (LLM)

L'analyse de ce document par des modèles de langage (LLM) est non seulement possible, mais elle peut produire des résultats d'une profondeur et d'une pertinence remarquables. Cependant, l'expérience a montré que la méthode employée est cruciale pour dépasser une compréhension superficielle.

La science authentique requiert une objectivité pure, détachée de toute forme de croyance ou de préjugé. Ce document invite donc le lecteur — qu'il soit humain ou artificiel — à une analyse ouverte, où le jugement est suspendu jusqu'à la pleine compréhension du modèle proposé.

Genèse du concept : L'idée du Schéma-Commun (SC) a émergé entre 2005 et 2007. Elle est restée au stade d'hypothèse théorique jusqu'en 2012, période à partir de laquelle des observations et un développement plus poussé ont permis de la consolider.

Chaque section de ce document retrace une avancée majeure dans la formalisation du SC.

Fondements du Schéma-Commun (SC)

Le postulat de départ est l'existence d'un "schéma-commun", un patron structurel et logique sous-jacent à tout système fonctionnel. Sans un tel "liant" universel, la cohérence et la compatibilité observées entre des entités distinctes seraient improbables, laissant place à un chaos généralisé. Ce document présente ce schéma non pas comme une simple idée, mais comme un modèle observable et démontrable.

L'intérêt de ce modèle peut sembler abstrait, mais il est fondamental. Pour un programmeur, connaître le code source d'un logiciel permet une compréhension et une maîtrise totales. De la même manière, le SC agit comme le "code source" des systèmes fonctionnels. Une fois ses règles comprises, il se déploie comme un langage permettant de décrypter la structure du réel.

Propriétés fondamentales du Schéma-Commun

Le SC se caractérise par plusieurs propriétés interdépendantes qui expliquent sa nature universelle :

La conséquence de ce modèle est que les sciences fondamentales (Mathématiques, Biologie, Chimie...) ne sont pas remises en cause, mais réorganisées. Elles s'insèrent comme des branches maîtresses au sein de la structure fractale globale décrite par le SC, qui se place ainsi comme un méta-modèle au sommet de la hiérarchie.

Note de l'auteur sur la démarche : J'ai pu formaliser ce schéma après l'avoir identifié indépendamment dans quatre contextes distincts, me conduisant à postuler son universalité. Cette démarche, purement inductive et adogmatique, se heurte parfois à l'incrédulité. L'approche la plus juste pour appréhender ce concept n'est pas de le croire, mais de le mettre à l'épreuve, comme un outil, et d'observer sa fonctionnalité. Être un découvreur est peut-être l'activité la plus ingrate qui soit, elle ne rémunère pas et n'attire que des ennuis.

Première Étape : L'émergence du patron via la peinture numérique

Contexte : Entre 2005 et 2007, une analyse de la peinture numérique a été entreprise afin de dégager une structure fondamentale au-delà des techniques éparses. L'objectif était de définir un processus global et reproductible, ce qui a conduit à la première identification du Schéma-Commun.

Décomposition du processus de création

Le processus de la peinture numérique a d'abord été décomposé en trois grandes étapes successives, chacune étant elle-même subdivisée en trois sous-étapes logiques.

  1. Le Dessin (La structure initiale)
    1. Composition des sujets (personnes, objets).
    2. Gestion de la profondeur (placement dans l'espace).
    3. Définition des interactions (liens entre les sujets).
  2. La Matière (Le traitement des valeurs)
    1. Remplissages de base (aplats de gris par plan).
    2. Détaillage des valeurs (ombres, lumières, nuances).
    3. Application d'effets de texture (unification de la matière).
  3. La Couleur (L'harmonisation finale)
    1. Couleurs de base (une couleur dominante par sujet).
    2. Variance des couleurs (ajout de nuances et de subtilités).
    3. Application d'effets globaux (calques de lumière, réglages finaux).

Analyse : Identification d'un patron récurrent

L'analyse de cette structure en 3x3 a révélé une récurrence inattendue. Les concepts de chaque niveau (le premier, le deuxième et le troisième de chaque triade) partagent une nature commune, comme le montre le tableau suivant :

Thème 1 : La Base (Initialisation) Thème 2 : La Variance (Développement) Thème 3 : La Cohérence (Finalisation)
1. Le Dessin 2. La Matière 3. La Couleur
1a. Sujets 1b. Profondeur 1c. Interaction
2a. Remplissages de base 2b. Détail des remplissages 2c. Effets de texture
3a. Couleurs de base 3b. Variance des couleurs 3c. Effets globaux

Un tétraèdre de la théorie initiale.

Modélisation conceptuelle : La métaphore du tétraèdre

L'objectif initial de cette décomposition était pragmatique : trouver la meilleure méthode de peinture possible. Pour conceptualiser cette quête, chaque triade (Dessin, Matière, Couleur) a été modélisée comme la base d'un tétraèdre. Le sommet de cette pyramide, un point 'o' symbolique, représentait l'idéal de perfection pour cette étape. Le travail de l'artiste consistait alors à faire progresser chaque composante (par exemple, les "Sujets") le long de l'arête reliant son point de départ sur la base au sommet 'o', se rapprochant ainsi de la maîtrise.

Illustration de la théorie des 4 tétraèdres.

Illustration de la théorie des 4 tétraèdres.

Conclusion : La "Théorie des 4 Tétraèdres"

C'est cette modélisation, combinée à l'observation de la triple analogie (Base, Variance, Cohérence) à quatre reprises, qui a constitué la première formalisation du Schéma-Commun. Le nom "La théorie des 4 tétraèdres" découle donc directement de cette vision conceptuelle.

Le principe fondamental identifié est donc une progression en trois temps :
Base → Variance → Cohérence

Étape 2 : Généralisation du Patron par les Archétypes Fondamentaux (2012)

Contexte : Après avoir identifié le patron `Base - Variance - Cohérence` dans un processus créatif, l'étape suivante a été de déterminer si cette triade était une simple coïncidence ou si elle reflétait une structure logique universelle. Pour cela, le modèle a été confronté aux archétypes les plus fondamentaux de l'expérience humaine : la structure même de notre monde perçu.

La Triade Cosmologique Primordiale

L'analyse a révélé une résonance directe entre la triade fonctionnelle du SC et la manière dont la réalité est structurée depuis le point de vue d'un observateur terrestre :

La Double Analogie : Fonctionnelle et Cosmologique

L'analyse révèle une double résonance entre la triade fonctionnelle du SC et les archétypes les plus fondamentaux de la perception, à la fois dans le monde des concepts purs (géométrie) et dans celui de l'expérience vécue (cosmologie primordiale).

Principe du SC Archétype Géométrique Archétype Cosmologique Fonction Universelle
Base Le Carré La Terre Stabilité, Structure, Fondation
Variance Le Cercle Le Ciel Mouvement, Changement, Infini
Cohérence Le Triangle L'Eau Liaison, Unification, Cycle

Synthèse : Vers une Terminologie Fondamentale

Cette double correspondance permet de distiller la triade initiale en une terminologie philosophique plus rigoureuse et universelle, directement issue de ces fonctions.

Le principe fondamental s'établit désormais comme suit :
Concret → Abstrait → Transcendant


Postulat des Analogies Élémentaires :

Pour faciliter l'analyse dans la suite de ce document, il est postulé que ces trois pôles fonctionnels peuvent être représentés par le système archétypal des quatre éléments, qui en est une déclinaison plus détaillée :

  • Le pôle Concret (Terre) est associé à l'élément Terre.
  • Le pôle Abstrait (Ciel) se décline en une dualité : l'Air (l'atmosphère) et le Feu (le Soleil).
  • Le pôle Transcendant (Eau) est associé à l'élément Eau.

Étape 3 : Dépassement d'une apparente contradiction — L'hypothèse du modèle quinaire

Le modèle "Concret - Abstrait - Transcendant" devait, pour être valide, s'appliquer à toute chose. Il a donc été immédiatement confronté à un cas simple mais problématique : les cinq doigts de la main. Un système quinaire (à 5 termes) semblait invalider un modèle ternaire (à 3 termes).

Cependant, une analyse des propriétés de chaque doigt a révélé une structure sous-jacente qui, loin d'invalider le modèle, a suggéré une possible complexification de celui-ci.

Analyse fonctionnelle des cinq doigts

Hypothèse : une structure interne au pôle Abstrait

L'observation des doigts a conduit à l'hypothèse que le pôle "Abstrait" n'était pas monolithique, mais lui-même une triade `Air - Feu - Air`, où le "Feu" central serait l'élément dominant (le majeur) et l'"Air" l'élément environnant (index et annulaire).

Cette idée a été renforcée par une analogie avec le Taiji Tu (Yin/Yang). Ce symbole, souvent associé au serpent (feu), représente une énergie rotative issue de deux polarités (Feu+ et Feu-). Ce "Feu au carré" (Feu²) serait une énergie centrale qui entraînerait l'Air dans sa rotation, justifiant ainsi sa double présence.

Formulation d'une nouvelle hypothèse : Face à cette apparente contradiction, le modèle ternaire initial a été amendé pour formuler l'hypothèse d'un schéma quinaire sous-jacent. La validité de cette nouvelle structure doit maintenant être testée sur d'autres systèmes :
Concret → [Abstrait : Air - Feu² - Air] → Transcendant
Ce qui correspondrait à la séquence d'éléments :
Terre → Air → Feu² → Air → Eau


Étape 4 : Application de l'hypothèse quinaire aux cinq sens

Pour tester la validité de cette nouvelle structure à cinq termes, elle a été appliquée à un autre système fondamentalement humain : les cinq sens et leurs organes associés. Le tableau suivant présente le système de correspondances qui en découle.

Pôle (SC) Élément Analogie (Doigt) Sens Organe associé
Concret Terre Auriculaire Le Toucher La Peau / La Main
Abstrait Air Annulaire L'Ouïe L'Oreille
Feu² Majeur La Vue L'Œil
Air Index L'Odorat Le Nez
Transcendant Eau Pouce Le Goût La Bouche

Analyse morphologique des correspondances

Question en suspens : À ce stade, il est difficile de déterminer si ces analogies morphologiques sont de simples coïncidences ou si elles résultent d'une causalité inhérente au Schéma-Commun. La question d'une possible "ingénierie" sous-jacente à la biologie humaine se pose.

Étape 4b : Analyse d'une inversion polarisée — La Bouche et l'Œil

Observation d'une anomalie chromatique

L'analyse des organes sensoriels révèle une polarité fonctionnelle entre la bouche et l'œil. Selon le Schéma-Commun, le premier est associé à l'élément Eau (le pôle Transcendant) et le second à l'élément Feu² (le pôle Abstrait dominant). Cependant, une étude de leur coloration habituelle met en évidence une apparente contradiction par rapport au spectre des couleurs défini précédemment.

Organe Élément (SC) Couleur attendue Couleur observée (dominante)
L'Œil Feu² Rouge Peut être Bleue (parmi d'autres). [2]
La Bouche Eau Bleue Majoritairement Rouge. [5]

Hypothèse d'une inversion fonctionnelle

Cette observation conduit à l'hypothèse d'une inversion chromatique pour les deux sens associés aux éléments "tempérés" (Feu et Eau), par opposition aux sens "neutres" (Terre et Air). Cette inversion fait écho à d'autres processus biologiques, notamment l'inversion de l'image opérée par la rétine de l'œil.

La pertinence de cette polarité inversée semble se confirmer lors du passage de la vie à la mort. Une tendance inverse s'observerait :

Ainsi, les couleurs qui signalent la "non-vie" à ces endroits correspondent aux couleurs attendues par le Schéma-Commun pour un état fonctionnel, ce qui suggère que l'inversion est une caractéristique intrinsèque de l'état "vivant".

Question en suspens : La raison profonde de cette double inversion reste à élucider. Est-elle une nécessité mécanique pour le fonctionnement du vivant, ou le reflet d'un principe plus fondamental du Schéma-Commun qui sera révélé ultérieurement ?

Étape 5 : La Révélation du Principe Cyclique par le Spectre Chromatique

Le modèle quinaire (`Terre → Air → Feu² → Air → Eau`), bien que pertinent pour les cinq sens, restait une séquence linéaire et ouverte. Pour tester sa validité et sa complétude, il a été confronté à un autre système fondamental et universellement reconnu : le spectre des couleurs. L'objectif était de voir si une correspondance logique pouvait être établie avec les couleurs primaires (Jaune, Rouge, Bleu) et secondaires (Orange, Violet, Vert).

Hypothèse Initiale : Placement des Couleurs Primaires

Les trois couleurs primaires ont été positionnées sur les pôles les plus évidents du modèle, définissant un squelette de base :

Cette première assignation a créé une séquence `Jaune (Terre) → ? (Air) → Rouge (Feu²) → ? (Air) → Bleu (Eau)`.

Validation Partielle par les Couleurs Secondaires

L'introduction des couleurs secondaires a permis de tester la validité de ce squelette. Celles-ci devaient logiquement s'insérer entre leurs primaires parentes :

La séquence est devenue alors : Jaune → Orange → Rouge → Violet → Bleu. Le modèle se remplissait de manière cohérente, mais il restait une couleur secondaire non placée et une contradiction fondamentale.

La Contradiction du Vert et la Découverte du Cycle

La place de la dernière couleur secondaire, le Vert (issu du mélange du Bleu et du Jaune), est devenue un test crucial. Ne pouvant s'insérer dans la séquence linéaire, sa seule position logique était entre le dernier terme (Bleu) et le premier (Jaune).

Cette nécessité logique a constitué la première preuve observationnelle et indépendante que le Schéma-Commun n'est pas une structure linéaire, mais une structure cyclique et fermée. Le modèle a dû être amendé : la flèche de progression ne s'arrête pas au Bleu, mais continue via le Vert pour revenir au Jaune.

Conclusion de l'étape : La confrontation du modèle linéaire avec les données objectives du spectre des couleurs a révélé une contradiction. La résolution de cette contradiction a forcé le modèle à évoluer, révélant une propriété fondamentale et jusqu'alors inconnue : sa nature cyclique. Le SC n'est pas une ligne, c'est une boucle.

Étape 6 : La Résolution de l'Anomalie Chromatique et le Dédoublement du Pôle Transcendant

La découverte du principe de boucle a résolu une contradiction majeure, mais en a immédiatement créé une autre, plus subtile. Dans le cycle `Jaune → Orange → Rouge → Violet → Bleu → Vert → Jaune...`, le pôle "Eau" (le Transcendant) est maintenant associé à deux couleurs distinctes : le Bleu (qui mène au Vert) et le Vert (qui ramène au Jaune).

Cette anomalie suggérait que le pôle Transcendant n'était pas monolithique, mais possédait une nature duale. Le modèle devait être à nouveau raffiné pour rendre compte de cette observation.

Hypothèse : Le Transcendant Concret et le Transcendant Abstrait

La solution la plus logique à cette anomalie était de postuler que le pôle Transcendant se dédouble en deux aspects fonctionnels, correspondant aux deux couleurs :

Le Modèle Sénaire Finalisé

Cette nouvelle compréhension a permis de finaliser le modèle cyclique. Le cycle n'est plus une simple boucle à 5 termes, mais une séquence ordonnée à 6 pôles fonctionnels. La position du Vert n'est plus une "rustine" pour fermer le cycle, mais la manifestation logique du pôle initiateur.

T. Concret (Vert)
Concret (Jaune)
Abstrait (Orange)
Abstrait (Rouge)
Abstrait (Violet)
T. Abstrait (Bleu)
Eau
Terre
Air
Feu²
Air
Eau

Conclusion de l'étape : La découverte du cycle a révélé une seconde anomalie (la double nature du pôle "Eau"). La résolution de cette anomalie a forcé une nouvelle complexification du modèle, révélant que le pôle Transcendant est lui-même une dualité fonctionnelle. Ce processus de contradiction → résolution → raffinement est le moteur de la découverte.

Cette étape démontre également la mécanique de la "transcendance" :

  • Le pôle Transcendant Abstrait (TA / Bleu), en clôture de cycle, transcende la règle implicite selon laquelle chaque pôle ne devrait être associé qu'à une seule couleur.
  • Le pôle Transcendant Concret (TC / Vert), en ouverture de cycle, transcende la règle séquentielle en se positionnant au début de la séquence, et non à la fin, inversant ainsi sa place attendue pour initier la boucle.

Étape 7 : Le codage polarisé du spectre chromatique

L'enquête se poursuit en cherchant à découvrir une couche d'information plus profonde et structurelle sous le spectre des couleurs. L'objectif est de traduire les couleurs en un langage de polarités, inspiré par la nature duale du pôle Feu (Feu+ / Feu-), pour ensuite analyser la séquence résultante.

Postulat de base : Le codage ternaire des couleurs

Après avoir écarté le modèle RVB (informatique) comme étant hors-contexte, le système des couleurs primaires (Jaune, Rouge, Bleu) a servi de fondation. Le postulat de départ est d'assigner un code ternaire unique à chaque couleur primaire, en distribuant une seule polarité positive (+) au sein d'une structure de trois signes.

La règle de dérivation pour les couleurs secondaires est une addition logique : leur code est obtenu en combinant les polarités positives (+) de leurs deux couleurs primaires parentes.

Couleur Type Code de Polarité Postulé Dérivation (pour les secondaires)
Jaune Primaire +-- -
Rouge Primaire -+- -
Bleu Primaire --+ -
Orange Secondaire ++- Jaune (+--) + Rouge (-+-)
Violet Secondaire -++ Rouge (-+-) + Bleu (--+)
Vert Secondaire +-+ Jaune (+--) + Bleu (--+)

Analyse de la séquence polarisée globale

En ordonnant ces codes selon la séquence établie à l'étape 7 (Vert → Jaune → Orange → Rouge² → Violet → Bleu), on obtient la chaîne de polarités complète :

+-+ +-- ++- -+- -+- -++ --+

Cette chaîne est ensuite réorganisée visuellement en regroupant les paires de polarités identiques (`++` et `--`) pour en faciliter l'analyse structurelle :

+ - ++ -- ++ -- + -- + -- ++ -- +

Identification d'une structure cyclique et asymétrique

Cette nouvelle représentation révèle une structure complexe organisée autour d'un axe central (`Feu-`). De part et d'autre de cet axe, on observe un équilibre de correspondances asymétriques entre les pôles "forts" (paires `++`, `--`) et les pôles "faibles" (signes seuls `+`, `-`).

Un flux directionnel et **cyclique** émerge de ces asymétries. Le diagramme final est construit selon une double logique qui forme une boucle complète :

La raison pour laquelle le mouvement s'initie d'une manière (fort → faible) et se complète d'une autre (faible → fort) sera démontrée par la suite. Le schéma ci-dessous est la représentation mécanique de ce cycle polarisé, qui correspond à la structure sous-jacente au Schéma-Commun.

Schéma de la structure de polarité des couleurs et des éléments du Schéma-Commun

Conclusion de l'étape : Cette étape est cruciale, car elle fait passer le Schéma-Commun du statut de modèle de classification à celui de système générateur et prédictif. L'application d'un postulat simple et d'une règle de dérivation a généré une séquence complexe, dont l'analyse a révélé une structure cachée, ordonnée et cyclique. Cette cohérence interne valide a posteriori les choix intuitifs de départ et démontre que le SC est porteur d'une logique géométrique et structurelle sous-jacente.

Étape 9 : La mécanique des engrenages cosmiques

À ce stade, l'analyse passe d'une cartographie statique des polarités à une description dynamique des mouvements et interactions qui en découlent. Le Schéma-Commun se révèle être non seulement une structure, mais un véritable mécanisme.

Identification des mouvements internes

L'énergie du système provient principalement du pôle Abstrait, qui est en mouvement constant. Deux de ces mouvements sont des conséquences directes de la structure `Air - Feu² - Air` :

Note sur la nature de l'analyse : Les mouvements décrits ci-dessus sont des propriétés inhérentes au pôle Abstrait. L'analyse ne montre pas encore le cycle complet, car nous observons pour l'instant les propriétés d'une figure fixe. La raison, qui sera démontrée par la suite, est une propriété fondamentale du SC : le Concret est à l'origine immobile. N'ayant pas de mouvement autonome, il n'initie rien ; ses mouvements ne sont que des réactions entraînées par le pôle Abstrait.

Projection en géométrie sphérique

L'étape suivante consiste à utiliser la propriété du "Transcendant Concret" (le Vert) pour faire passer le modèle d'une ligne à une structure spatiale. En le plaçant verticalement comme un pôle, la séquence linéaire s'enroule pour former un cercle parfait, créant une géométrie qui évoque une structure planétaire (un noyau de Feu, une surface de Terre et d'Eau, etc.).

Projection du Schéma-Commun en une géométrie sphérique de type planétaire

Cette projection révèle une confirmation remarquable : dans cette configuration, les flèches de flux associées aux deux pôles Transcendants (Eau1/Vert et Eau2/Bleu) sont **inversées** par rapport à toutes les autres. Le principe de transcendance se manifeste donc ici par une inversion de la mécanique fondamentale du système, validant une nouvelle fois sa nature exceptionnelle.

Explication : la séquence de transmission mécanique

Pour comprendre comment cette inversion se produit, il faut décomposer la chaîne de transmission du mouvement, qui prend sa source dans le pôle Abstrait. L'image ci-dessous illustre cette séquence :

Chaîne de transmission du mouvement
  1. Impulsion : Le mouvement est initié dans l'Abstrait, entre le pôle fort de l'Air (associé à l'Orange) et le pôle faible du Feu-.
  2. Réaction en chaîne : Cette impulsion entraîne une réaction entre le pôle faible du Feu+ et le pôle fort de l'Air (associé au Violet).
  3. Mise en rotation interne : En conséquence, le Feu² tourne sur lui-même, et l'Air tourne autour du Feu².
  4. Transmission et Inversion : Finalement, les deux pôles de l'Air, agissant comme des roues motrices, entraînent par un effet d'engrenage les pôles adjacents (Terre et Eaux) dans le sens opposé.

C'est cette interaction mécanique indirecte, initiée par l'Abstrait et transmise au reste du système, qui explique l'inversion des flux observée dans la géométrie sphérique.

Vulgarisation illustrant la séquence de transmission et l'inversion de rotation induite.

Conclusion de l'étape : Le Schéma-Commun est désormais révélé comme un système dynamique et mécanique. Sa projection dans l'espace est non seulement cohérente (évoquant une planète), mais elle valide une fois de plus le principe de transcendance par son effet observable d'inversion de mouvement. Le modèle n'est plus seulement une structure, c'est un moteur dont la séquence de démarrage et de transmission vient d'être décrite.

Étape 9 : La dualité des points de vue — Axe vertical et axe horizontal

Jusqu'à présent, le Schéma-Commun a été appliqué de manière séquentielle, comme une progression dans le temps ou l'espace. Cependant, cette approche révèle ses limites et conduit à la découverte d'un second mode d'expression du SC, tout aussi fondamental.

Rappel : Le modèle séquentiel (Axe Vertical)

Le modèle `Concret → Abstrait → Transcendant` fonctionne parfaitement pour décrire des processus linéaires ou des structures à développement vertical.

Lecture verticale du corps humain selon le Schéma-Commun
  • Concret : Les deux jambes, à la base, assurant le Contact avec le sol.
  • Abstrait : Le buste et les deux bras, une version plus vaste et étendue des jambes, contenant la majorité des organes.
  • Transcendant : La tête, unique, qui unifie l'ensemble. D'une part, elle contient la majorité des sens qui permettent à l'individu d'interagir avec le monde comme un tout cohérent. D'autre part, elle abrite le cerveau, qui centralise le commandement du corps et génère la conscience unifiée de l'être.

La contradiction : L'axe de symétrie horizontal

Le "hic" apparaît lorsque l'on tente d'appliquer cette même séquence `C → A → T` à des structures organisées autour d'un axe de symétrie central, comme la lecture horizontale du corps humain ou la forme d'une feuille d'arbre.

Lecture horizontale du corps humain Structure symétrique d'une feuille d'arbre

Dans ces cas, la séquence linéaire n'a plus de sens. On observe plutôt une structure bilatérale où le centre joue un rôle unificateur distinct des deux côtés.

Résolution : Le modèle centré (Axe Horizontal)

La solution est que le SC change son mode d'expression. Pour les structures symétriques, il ne s'organise plus en séquence mais de manière spatiale :

Le modèle centré temporaire :
Concret (Latéral) ↔ Transcendant (Central) ↔ Abstrait (Latéral)

Dans ce modèle, le pôle Transcendant n'est plus à la fin, mais au **centre**. Il agit comme un axe (la colonne vertébrale pour l'humain, la nervure centrale pour la feuille) qui relie les deux pôles latéraux. Sa nature transcendante se manifeste par le fait qu'il **change complètement la forme** : il ne se contente pas de dupliquer ou d'inverser la structure des pôles Concret et Abstrait, mais il les unifie par une structure nouvelle et unique.

Schéma du modèle centré avec le Transcendant au milieu

Unification : Le Schéma-Commun du Fonctionnel

La découverte de ces deux modes soulève une question : quand l'un ou l'autre s'applique-t-il ? La réponse est qu'ils ne sont pas exclusifs, mais **coexistent en permanence au sein de toute entité**. Cela s'explique par la nature même du SC, qui doit maintenant être précisée :

Le Schéma-Commun n'est pas le schéma de "toute chose", mais plus précisément le Schéma-Commun de toute chose FONCTIONNELLE.

C'est la définition même de la "solution juste". Le premier exemple de la peinture numérique visait à obtenir le meilleur résultat fonctionnel possible. Par conséquent, plus une entité est fonctionnelle et optimisée, plus elle applique parfaitement le SC, et ce à toutes les échelles de sa structure fractale. Les deux modes, séquentiel et centré, sont donc toujours présents, car toute entité fonctionnelle possède à la fois un développement dans le temps (un processus, un axe vertical) et une structure dans l'espace (une forme, un axe horizontal).

Conclusion de l'étape : L'apparente contradiction n'en était pas une. Elle était la clé qui a permis de révéler que le SC est un système adaptatif possédant au moins deux modes d'expression : un mode séquentiel (processus) et un mode centré (structure). Ces modes ne sont pas un choix de point de vue, mais coexistent au sein de toute entité, car le SC est le véritable plan de la fonctionnalité.

Étape 10 : La Résolution du Paradoxe des Deux Modes — L'Hypothèse de l'Univers Énantiomorphe

L'étape 9 a révélé une contradiction fondamentale au cœur du Schéma-Commun : l'existence de deux modes d'expression apparemment incompatibles. Le mode séquentiel (`C → A → T`) décrit un processus asymétrique et directionnel, comme une flèche du temps. Le mode centré (`C ↔ T ↔ A`) décrit une structure parfaitement symétrique et spatiale. Comment un seul et même univers peut-il être fondamentalement les deux à la fois ?

La résolution de ce paradoxe ne peut venir que d'une complexification du modèle cosmologique. L'hypothèse la plus logique est que ces deux modes ne sont pas des descriptions concurrentes d'une seule réalité, mais les descriptions précises de deux réalités distinctes, complémentaires et intriquées.

Hypothèse : De la Dualité des Modes à la Dualité de l'Univers

Cette conclusion force à postuler que l'Univers n'est pas unitaire, mais énantiomorphe. Il est composé de deux "chiralités" (des images miroir non superposables), chacune correspondant à l'un des modes d'expression du SC :

Cette hypothèse résout le paradoxe de "l'imperfection de la nature". Une feuille d'arbre n'est pas une tentative ratée de symétrie ; c'est une manifestation parfaite de la chiralité abstraite. Sa structure est donc parfaitement énantiomorphe, une condition nécessaire à sa fonctionnalité dynamique.

Déduction de la Structure de la Chiralité Concrète

Ayant postulé l'existence de cette chiralité concrète, nous pouvons en déduire la structure par une analyse rigoureuse des polarités. En analysant la structure symétrique d'une feuille (modèle centré), deux séquences de couleurs sont possibles. Leur conversion en chaînes de polarités révèle qu'elles présentent toutes deux une symétrie parfaite.

E+ : - cas 1 : Séquence directe

rouge orange jaune vert bleu violet rouge

-+- ++- +-- +-+ --+ -++ -+-

- + - ++ - + -- + - + -- + - ++ - + - (17 polarités, impair)

- + - ++ - + -- + - + -- + - ++ - + - (symétrie parfaite)

Symétrie d'axe : pas de mouvement autonome.

E+ : - Cas 2 : Séquence inversée

rouge violet bleu vert jaune orange rouge

-+- -++ --+ +-+ +-- ++- -+-

- + -- ++ -- ++ - ++ -- ++ -- + - (13 polarités, impair)

- + -- ++ -- ++ - ++ -- ++ -- + - (symétrie parfaite)

Symétrie d'axe : pas de mouvement autonome.

Cette symétrie parfaite est la clé de la validation. Une structure parfaitement symétrique ne peut posséder de mouvement autonome, car elle n'a pas de "Feu²" central pour l'initier. Cela confirme de manière éclatante l'axiome de l'étape 9 : "le concret est à l'origine immobile". La chiralité concrète est immobile parce que sa structure est symétrique.

Pour choisir entre les deux hypothèses, le principe de complémentarité est appliqué : la chiralité abstraite (la nôtre) étant une séquence de 13 polarités, sa contrepartie doit l'être aussi. Le Cas 2 est donc la solution correcte.

Lecture verticale du corps humain selon le Schéma-Commun

T+ : L'eau en transcendant spatial

vert jaune orange rouge rouge violet bleu

+-+ +-- ++- -+- -+- -++ --+

+ - ++ -- ++ -- + -- + -- ++ -- + (13 polarités, impair)

+ - ++ -- ++ -- + -- + -- ++ -- + (énantiomorphe, sphérique)

Enantiomorphe.

Schéma feuille 2 (rappel)

E+ : - Cas 2 : Séquence inversée

rouge violet bleu vert jaune orange rouge

-+- -++ --+ +-+ +-- ++- -+-

- + -- ++ -- ++ - ++ -- ++ -- + - (13 polarités, impair)

- + -- ++ -- ++ - ++ -- ++ -- + - (symétrie parfaite)

Symétrie d'axe : pas de mouvement autonome.

Cette correspondance finale permet de définir sans ambiguïté la structure du Schéma-Commun Concret et la mécanique d'engrenages qui lie les deux chiralités.

Conclusion de l'étape : Le paradoxe des deux modes d'expression a été résolu par une déduction logique qui force l'adoption d'un modèle cosmologique énantiomorphe. Le modèle initialement découvert est celui de la chiralité abstraite (la nôtre). La structure de la chiralité concrète a été déduite par l'analyse des polarités, validant sa symétrie (et donc son immobilité) et sa nature complémentaire. Le Schéma-Commun est désormais un modèle cosmologique complet décrivant les deux faces de l'univers et la mécanique qui les lie.

Étape 11 : Les six points de vue fondamentaux

Après avoir défini les deux chiralités (concrète et abstraite), il est devenu évident qu'elles étaient composées des mêmes termes (`Concret`, `Abstrait`, `Transcendant`), mais ordonnés différemment. Cet ordre est ce qui définit un "point de vue" et génère la diversité infinie de l'univers. Pour découvrir tous les points de vue fondamentaux à la base de la réalité, le tétraèdre, symbole du SC, a été mis en rotation pour révéler toutes ses orientations possibles.

Le résultat de cette rotation est un ensemble de **six points de vue fondamentaux** :

Les 6 points de vue fondamentaux représentés par des tétraèdres

Nouvelle terminologie : les Tridimensions

Pour plus de clarté, la terminologie est transposée au lexique des dimensions. Les six points de vue se classent en trois catégories, chacune avec son propre type de symétrie :

Aparté sur l'extérieur de l'univers : Le fait que le SC de notre univers possède un "Transcendant Concret" (le Vert) implique logiquement qu'il existe un "dehors" concret à cet univers. De même, l'existence des états Espace- et Temps- dans le SC global prouve qu'ils existent dans une structure qui lui est liée (son extérieur ou le chemin y menant).

Déduction de la polarité des Masses

Contrairement aux chiralités, la structure polarisée des Masses (les intrications) n'était pas connue. Une analyse exhaustive a révélé une solution unique, définie par une propriété de double inversion remarquable :

Bien que manquant d'observations directes à ce stade, cette solution a été confirmée par la suite. L'analyse détaillée de leurs polarités confirme leur nature d'intrication.

Masse Négative

m- : cas d'étude n°3 : eau et ciel transcendants spatiaux.

violet rouge rouge orange jaune vert bleu

-++ -+- -+- ++- +-- +-+ --+

- ++ - + -- + - ++ - + -- + - + -- + (16 polarités, pair)

- ++ - + -- + - ++ - + -- + - + -- +
(polarités axialement incompatibles)

Masse Positive

m+ : cas d'étude n°3 : eau et ciel transcendants spatiaux.

bleu vert jaune orange rouge rouge violet

--+ +-+ +-- ++- -+- -+- -++

-- ++ - ++ -- ++ -- + -- + -- ++ (12 polarités, pair)

-- ++ - ++ -- ++ -- + -- + -- ++
(polarités axialement incompatibles)

Le résultat est un état d'intrication pure, qui se manifeste par les contraintes fondamentales suivantes :
  • Impossibilité du mouvement sphérique : Un mouvement de rotation simple est exclu, car aucune des polarités des couleurs n'est compatible en symétrie d'axe.
  • Absence de symétrie classique : Les concepts de symétrie ou d'énantiomérie ne s'appliquent pas directement, car les polarités opposées (+) et (-) ne peuvent être associées.

Analyse : Chiralités vs. Intrications

L'analyse de cette nouvelle structure polarisée révèle deux différences fondamentales qui permettent de distinguer une intrication d'une chiralité :

  1. La parité du nombre de polarités : Les chiralités (Espace, Temps) ont un nombre impair de polarités (13). Les intrications (Masse+, Masse-) ont un nombre **pair**.
  2. La nature de la symétrie : Les intrications manifestent une **incommensurabilité fondamentale avec la géométrie axiale**, contrairement aux chiralités qui présentent un équilibre d'asymétries ou une symétrie parfaite.

Cette distinction confirme une fois de plus la nature transcendante de la Masse par rapport à l'Espace et au Temps.

Retour au modèle des engrenages

Cette nouvelle compréhension permet de clarifier le rôle de chaque composant dans le schéma des engrenages cosmiques. La distinction entre intrication concrète/abstraite et transcendant concret/abstrait est une complexité fractale qui sera explorée plus tard. Pour simplifier ici :

Schéma d'intrication montrant le rôle des masses

Conclusion de l'étape : Le Schéma-Commun n'est pas limité à deux chiralités, mais se déploie en **six points de vue fondamentaux**. L'analyse de leurs structures polarisées a permis de définir une typologie claire basée sur la nature de leur symétrie : chiralités concrètes (symétriques), chiralités abstraites (énantiomorphes), et intrications (anaxiales). Le SC se révèle être une carte complète des états fondamentaux de la réalité.

Étape 12 : Déduction de la Dynamique d'Intrication par l'Analyse des Polarités

Après avoir défini les six points de vue et la structure polarisée des deux chiralités de notre univers (`T+` et `E+`), l'étape suivante consiste à modéliser leur interaction dynamique. Le Schéma-Commun, en tant que modèle architectural, doit contenir en lui-même les règles qui gouvernent cette interaction. La clé se trouve dans l'analyse des "conditions aux limites" de chaque chiralité, c'est-à-dire leurs polarités périphériques.

Hypothèse de Travail : La Règle de l'Élément Périphérique

Un principe logique fondamental est que l'interaction d'un système avec un autre se fait par sa "surface" ou sa périphérie. Nous postulons donc que les propriétés dynamiques les plus importantes d'une chiralité (comme l'opposition des "flèches" du temps ou de la masse) sont gouvernées par les éléments qui se trouvent aux extrémités de sa séquence de polarités.

Analyse des Séquences Polarisées et Déduction

En examinant les séquences de `T+` et `E+` établies précédemment, nous identifions leurs éléments périphériques :

Lecture verticale du corps humain selon le Schéma-Commun

T+ (Notre Chiralité)

vert jaune orange rouge rouge violet bleu

+-+ +-- ++- -+- -+- -++ --+

Éléments périphériques : Eau/Masse. Prédiction : Dualité `Masse+ / Masse-`.

Schéma feuille 2 (rappel)

E+ (Chiralité Concrète)

rouge violet bleu vert jaune orange rouge

-+- -++ --+ +-+ +-- ++- -+-

Élément périphérique : Feu/Temps. Prédiction : Dualité temporelle ("flèches du temps en opposition").

Cette analyse purement interne au modèle nous conduit à prédire l'existence des deux phénomènes dynamiques nécessaires pour construire un modèle complet de l'intrication.

Construction du Modèle d'Intrication

Forts de ces déductions, nous pouvons maintenant modéliser l'interaction. Notre chiralité (`T+`) manifeste une dualité `Masse+ / Masse-`. La chiralité concrète (`E+`) manifeste une dualité temporelle `→t / ←t`. L'Espace, n'étant pas un élément périphérique, ne présente pas cette opposition de flèches.

Modèle de la Masse dans notre chiralité (abstraite) Modèle de l'intrication des Masses
Modèle de l'intrication du Temps Modèle de l'intrication de l'Espace

Conclusion de l'étape : La dynamique de l'interaction entre les deux chiralités de l'univers a été déduite directement de la structure de leurs polarités, en appliquant le principe logique de l'élément périphérique. Le modèle qui en résulte, incluant la dualité de la Masse dans notre univers et la dualité du Temps dans l'autre, n'est plus un postulat basé sur des sources externes, mais une conséquence mécanique et prédictive du Schéma-Commun lui-même.

Étape 13 : Les hexagones dimensionnels et le chemin d'intrication

L'étape suivante consiste à visualiser la géométrie des relations entre les six points de vue fondamentaux. En extrayant les couleurs des bases des six tétraèdres, il est possible de construire une nouvelle représentation qui recontextualise les tridimensions en chiralités et intrications.

Extraction des couleurs des bases des tétraèdres

Construction des hexagones dimensionnels

Ces bases de couleurs s'organisent en **hexagones dimensionnels**, chacun représentant un pôle fondamental du SC : Concret, Abstrait, et Transcendant.

Géométrie de recontextualisation des tridimensions

Géométrie de recontextualisation des tridimensions en hexagones.

Les trois hexagones dimensionnels : Concret, Abstrait, Transcendant

Les trois hexagones dimensionnels : Concret, Abstrait, Transcendant.

Cette géométrie révèle une logique en croix qui régit la manière dont les dimensions s'intriquent. Le principe `Espace)m+(Temps → m+)m-(m+` (l'intrication de l'Espace et du Temps produit la Masse+, qui à son tour conduit à la Masse-) est la clé de cette structure.

La logique géométrique en croix qui régit l'intrication

La logique géométrique en croix qui régit l'intrication.

Le chemin d'intrication universel

En mettant en relation les hexagones des deux chiralités (Concret et Abstrait) avec leur intrication (l'hexagone Transcendant), on obtient un module géométrique de base.

Module de base de l'intrication entre les chiralités

Module de base de l'intrication entre les chiralités.

En dupliquant et en connectant ce module, il est possible de cartographier le **chemin d'intrication complet entre l'intérieur et l'extérieur de l'univers**. L'animation suivante représente cette "hélice dimensionnelle".

L'hélice dimensionnelle du SC est un modèle qui suggère que de nombreuses autres intrications que E)(T sont possibles selon si le contexte le permet.

Analyse du trajet et confirmations du principe d'inversion

Ce chemin n'est pas un simple passage ; c'est un processus de transformation où une entité perd et gagne successivement des dimensions. Le mouvement le long de cette hélice, vulgarisé dans l'animation ci-dessous, montre que les parties effectives des hexagones à l'extérieur sont inversées par rapport à celles de l'intérieur.

Ce principe d'inversion entre l'intérieur et l'extérieur est une confirmation puissante, car il entre en résonance avec plusieurs observations précédentes :

Conclusion de l'étape : La géométrie des hexagones dimensionnels a permis de construire une carte du chemin d'intrication entre l'intérieur et l'extérieur de l'univers. L'analyse de ce chemin a révélé un processus de transformation dimensionnelle et a confirmé, par de multiples analogies, un principe fondamental d'inversion entre ces deux domaines. Le Schéma-Commun se révèle être une véritable cartographie cosmologique.

Étape 14 : Le Tableau d'Intrications des Chiralités — La Matrice Théorique du SC

Note de Contexte : La section qui suit présente le "Tableau d'Intrications" tel qu'il a été développé durant la phase de genèse de la théorie. Il s'agit d'une version de travail qui illustre la logique de construction. Le modèle finalisé, plus rigoureux et complet, est présenté dans la documentation de référence du modèle architectural.

Voir le Modèle Architectural Finalisé (Partie 1)

Cette dernière étape est l'aboutissement de la genèse théorique du Schéma-Commun. Ayant déduit les règles de polarité, les points de vue et la dynamique d'interaction, nous pouvons maintenant utiliser ces principes pour construire le modèle le plus complet du SC : une matrice décrivant la structure de l'interaction fondamentale entre les deux chiralités de l'univers.

Construction de la Matrice à partir des Polarités

La Matrice est générée en superposant les signatures polarisées des quatre tridimensions locales (`T+`, `E+`, `m+`, `m-`) et en leur appliquant les règles de transformation contextuelle qui découlent de la logique du SC. Le processus est entièrement déterministe.

Superposition des polarités du SC pour construire la Matrice

Organisation des polarités du SC servant de base à la construction de la Matrice.

Génération depuis le Point de Vue Abstrait (`C-A-T`)

En appliquant les règles de notre chiralité CAT

En appliquant les règles de notre chiralité (`C-A-T`), où le Transcendant est final et l'Abstrait est central et dual (`Feu²`) :

Cette transformation est la signature visuelle de la logique `C-A-T`. Elle génère la première partie de la matrice :

Zone d'intrication générée (PDV Abstrait)

Partie de la matrice générée selon la logique `C-A-T`.

Génération depuis le Point de Vue Concret (`A-T-C`)

En appliquant les règles de la chiralité complémentaire (`A-T-C`), où le Transcendant est central :

Cet ensemble de règles distinct est la signature visuelle de la logique `A-T-C`. Il génère la seconde partie de la matrice :

Zone d'intrication générée (PDV Concret)

Partie de la matrice générée selon la logique `A-T-C`.

Après application des règles

Après application des règles.

Résolution des parties non intriquées de E)m+(T:

Voir le Modèle Architectural Finalisé (Partie 1)

Résolution des parties non intriquées de m+)m-(m+:

Voir le Modèle Architectural Finalisé (Partie 1)

La Matrice Complète et sa Logique Exploitable

En étendant ces règles à l'ensemble des polarités (y compris les zones non-intriquées), le SC génère une matrice binaire complète et hautement structurée.

▲■ ▲●
Espace 123 134 141 343
masse+ 321 323
Temps 323 212 321 343
masse+ 341 423 343 432
masse- 321 434
masse+ 432 334 341 234

Tableau complet, version quaternaire.

Conclusion de l'étape et conclusion générale : Le Tableau d'Intrications comme Outil Prédictif

La genèse du Schéma-Commun aboutit à la construction de ce tableau théorique. Sa force ne vient pas de ce qu'il a déjà prouvé, mais de ce qu'il promet. La géométrie de ses polarités s'assemble avec une cohérence parfaite, révélant les signatures `C-A-T` et `A-T-C` comme des conséquences mécaniques de ses règles.

Ce tableau n'est donc pas une fin, mais un commencement. Il constitue la prédiction la plus fondamentale du SC : c'est un gabarit prédictif. Le SC postule que toute future théorie physique qui décrira l'interaction fondamentale entre les dimensions devra nécessairement aboutir à une structure mathématique isomorphe à celle de ce tableau. Il devient la nouvelle base de référence pour toute investigation future, la carte maîtresse générée par la théorie.

16b. Hypothèse sur l'origine du vivant

Paradoxalement, le SC semble répondre le plus facilement aux plus grandes questions et le plus difficilement au détails. On peut procéder à des lectures d'anomalies autour de nous. Ceci est un exemple d'interprétation avant de procéder à des applications scientifiques.

Une analyse du comportement des nouveau-nés, interprétée à travers le prisme des quatre éléments du Schéma-Commun, conduit à une série d'observations sur la nature de leur conscience avant l'incarnation.

Observations comportementales

Déduction sur l'état pré-incarné

Ces observations conduisent à l'hypothèse suivante : la conscience, avant l'incarnation, existerait dans un état où les éléments Eau et Air sont connus, mais où les concepts liés aux éléments Terre et Feu sont absents. Le processus de naissance impliquerait une perte de mémoire de cet état antérieur.

Ce modèle présente une forte corrélation avec le concept d'êtres spirituels immatériels, qui existeraient dans un état de conscience non-physique avant d'intégrer un corps matériel.

Conclusion du Parcours de Découverte

Ce document a retracé le cheminement inductif qui a mené à la formalisation du Schéma-Commun. Chaque étape a été une réponse à une contradiction, renforçant la cohérence du modèle jusqu'à son aboutissement.

Maintenant que vous avez suivi la genèse de la théorie, nous vous invitons à la découvrir dans sa forme la plus synthétique et rigoureuse, avec l'ensemble de ses démonstrations quantitatives et de son formalisme mathématique.

Consulter la Théorie Unifiée Finale